On connaissait en France le certificat Voltaire, qui est un test d’orthographe. La Belgique quant à elle renforce sa volonté de vouloir renforcer le niveau de la langue française en proposant un test obligatoire aux étudiants qui souhaitent devenir instituteur.
En effet, on s’aperçoit que les professeurs n’ont pas tous le même niveau en Français. Que ce soit en école maternelle, dans l’enseignement primaire ou secondaire, le constat est le même : il y a des lacunes indéniables qui touchent la connaissance de la langue française.
Ainsi, si la base d’enseignement est bancale, il y a de grands risques que les informations reçues par les étudiants soient également faussées. L’enseignement national risque donc à long terme de voir la qualité de ses cours baissée.
Dès 2019 en Belgique, il est prévu que pour pouvoir accéder aux études menant à un diplôme d’instituteur, il faudra passer obligatoirement une épreuve concernant la bonne maîtrise du français. Pour les enseignants étrangers, il est possible de réserver en France des cours intensifs de français afin de perfectionner son niveau de langue.
Réforme de formation initiale : qu’en est-il vraiment ?
Depuis quelques années, les pouvoirs publics remarquent que les jeunes professeurs ont des lacunes importantes relatives à la langue française que l’on ne peut pas ignorer. A la suite de ce constat alarmant, le ministre de l’Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles : Jean-Claude Marcourt, propose une sorte de test de français qui serait destiné aux candidats avant même l’entrée à la formation initiale d’instituteur.
Cela se traduit par un test obligatoire qui évaluera le niveau de Français de chaque candidat. Selon les spécialistes du système d’enseignement francophone, le mouvement socio-pédagogique nommé « Changement pour l’égalité » est inévitable pour améliorer le système. On prévoit que lors d’une première tentative la majorité des candidats pourraient échouer à cet examen. Les questions du test de Français seront tirées du guide de préparation pour le test de certification en français écrit ; il s’agit d’un questionnaire à choix de réponses multiples.
Accès aux études d’enseignement : la maîtrise de la langue Française est fondamentale
Bien sûr, les résultats du test ne pourront en aucun cas empêcher un étudiant de poursuivre ses études dans la formation qu’il a choisit. Les résultats négatifs seront en fait là pour l’encourager à suivre des cours de français intensifs, nécessaires pour remonter la pente.
Comme il a d’ailleurs été annoncé lors de la précédente législature, que cette réforme s’étendra pour les instituteurs en maternelle, et aussi dans l’enseignement primaire ou secondaire. Théoriquement, le régime s’appliquera dès la rentrée de septembre 2019.