L’alphabet syriaque est l’un des alphabets qui peut également vous être donné de rencontrer dans le vaste champ des alphabets du monde. Pour en savoir plus à son propos, c’est par ici…
A la découverte de l’alphabet syriaque
L’alphabet syriaque est un alphabet dont l’avènement se trouve entre celui de l’alphabet araméen et celui de l’alphabet arabe. S’il provient en effet du premier, il a en outre inspiré le second. Par ailleurs, l’alphabet syriaque est né à l’an 200 avant J.C. C’est un alphabet consonantique qui privilégie la notation des consonnes (abjad). Cet alphabet sert en à transcrire le syriaque, une langue sémitique. A ce titre, il dérive donc également de l’alphabet phénicien. Cependant, il est également bon de savoir que l’alphabet syriaque a aussi servi à écrire la langue araméenne et, plus tard, l’arabe. C’est en outre un alphabet qui se présente en 3 types : l’estrangelo, le serto et le madnhoyo.
Les différentes variantes de l’alphabet syriaque
L’estrangelo n’est presque plus utilisé de nos jours. Il représente le premier type d’alphabet syriaque. L’estrangelo signifie en grec ce qui est « arrondi ». Avec cet alphabet syriaque, de petits signes peuvent être utilisés pour indiquer les voyelles. Après l’estrangelo, il y a ensuite le serto qui signifie ce qui est « linéaire ». Correspondant à un dialecte syriaque qui se parlait à l’ouest, le serto est similaire à l’estrangelo mais à la différence que son écriture compte plusieurs diacritiques et est un peu plus épuré.
Des compléments d’informations sur le syriaque
Vient enfin le madnhoyo ou le syriaque qui vient d’un dialecte de l’est. C’est un syriaque qui ressemble encore plus à l’estrangelo ; ce syriaque oriental note les voyelles grâce à un système de points en haut et en bas des lettres. L’alphabet syriaque est un alphabet qui s’écrit de droite à gauche. Il compte 22 lettres et en tant que bon abjad, il ne contient quasiment que des consonnes. Le syriaque a par ailleurs une écriture dans laquelle les lettres peuvent être liées en fonction de leur position dans le mot. A noter également que lorsque le syriaque a commencé à être utilisé pour écrire l’arabe, les écrits qui en ressortaient étaient qualifiés de karshouni ou garshouni.