De nos jours, il est bien difficile de ne pas connaître l’alphabet latin. C’est bien simple, les lettres dans lesquels vous lisez ces mots découlent tout simplement de cet alphabet. Partons à sa rencontre.
Qu’est-ce que l’alphabet latin ?
L’alphabet latin est un alphabet qui est né en Italie, vers le 6ème siècle avant Jésus-Christ. Dans le monde occidental, cet alphabet se partage avec l’alphabet cyrillique la majorité du système d’écriture. Plus de 39% de gens l’utilisent dans le monde. L’alphabet latin est dérivé de l’alphabet étrusque un alphabet qui s’est inspiré de l’alphabet grec. A la base, l’alphabet latin servait principalement pour transcrire le latin. C’est en outre un alphabet qui s’écrit de gauche à droite et qui comporte aussi bien des majuscules que des minuscules.
Un alphabet polyvalent
Encore appelé alphabet romain, l’alphabet latin compte fondamentalement 26 lettres. Sa variante archaïque ne contenait toutefois que 20 lettres : A, B, C, D, E, F, G, H, I, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V, X. C’est plus tard que les lettres suivantes ont été ajoutées. Par ailleurs, dans la mesure où l’alphabet latin permet de transcrire une multitude de langues, il existe en diverses variantes. En fonction des langues, vous pourrez ainsi trouver diverses extensions. Des signes diacritiques, des digrammes et des lettres supplémentaires peuvent donc apparaître d’une langue à une autre.
Un regard sur les différences
Pour mieux comprendre les variations de l’alphabet latin, prenons le français par exemple. Son alphabet contient la lettre « ç » qui est inexistante en espagnol. A l’inverse, l’espagnol utilise la lettre « ñ » qui n’existe pas en français. De même, l’allemand dispose par exemple de l’eszett (ß) tandis que le catalan utilise le point médian (ŀl). Pour sa part, l’islandais dispose du eth (ð), du ash (æ) et du thorn (þ)… Pour en revenir toutefois au français, ce dernier utilise les 26 lettres fondamentales de même que 13 voyelles accentuées. Il comporte de plus le « ç » ainsi que « 2 ligatures «æ» et «œ».