L’alphabet japonais est un alphabet qui existe en différents types. Pour en lever le voile, c’est par ici !
Une diversité d’écritures
C’est au 5ème siècle que l’écriture s’est développée au Japon. Avant cela, le pays avait importé au 4ème siècle, des caractères chinois qui ne lui étaient sans doute pas adaptés puisque les japonais ont jugé nécessaire de créer leur propre écriture. L’écriture japonaise est donc une écriture qui connait de nos jours 4 types de graphiques. Vous trouverez en premier lieu les logogrammes « kanji ». Il y a ensuite les syllabaires dénommés kana. Ces syllabaires sont au nombre de deux : les hiragana et les katakana. Ils correspondent à des simplifications des caractères chinois. Vous aurez enfin le romaji. Ce dernier est l’équivalent des lettres romaines.
A la découverte des Kanjis et des hiraganas
Tout d’abord, correspondant à l’écriture japonaise, les kanjis sont en fait des adaptations des caractères chinois. Tous les mots japonais s’écrivent avec ce système d’écriture. Pouvant être combinés entre eux, les kanji comptent au moins 1945 caractères dont 1000 sont fréquemment utilisés. La prononciation japonaise Kanji n’a rien à voir avec la prononciation chinoise ; les homonymies sont donc nombreuses. Ensuite, il y a les systèmes kanas (hiragana et katakana). Ces derniers ont essentiellement des valeurs phonétiques. Ils comptent 46 sons. Très simple, le hiragana est utilisé pour l’instruction des enfants au primaire. L’on s’en sert surtout à des fins grammaticales. Le hiragana est également utilisé pour écrire des mots dont la transcription phonétique n’existe pas en kanji.
Un regard sur les katakanas et les romaji
Quant au katakana, ce système d’écriture japonais est utilisé principalement pour écrire les mots d’origine étrangère. Comme son homologue hiragana, il est également phonétique. Le katakana est utilisé pour écrire les mots étrangers ainsi que les noms propres des villes et des pays. Vient enfin les romaji. Ces derniers désignent les caractères de l’alphabet latin et servent de différentes manières. Ils peuvent par exemple permettre aux touristes de s’y retrouver une fois au Japon. Servant également pour l’écriture d’anagrammes ou de noms des sociétés, le romaji se fait de plus en plus chic ; il est donc de plus en plus utilisé dans des lieux tels que les restaurants ou les cafés.